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merci autorités pour cette citoyenneté de charme qui aujourd'hui fait le bien des populations que nous sommes.
Par Anonyme, le 29.04.2022
hummm
Par Anonyme, le 08.06.2020
bonjour monsieur je me nomme franc-emilie je recherche un acheteur pour achat de ma production 1/2 de manioc
Par Anonyme, le 07.06.2019
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Par weedparisienne, le 13.12.2017
des escroqueries ont lieu sur le net, dont la provenance est difficile à déterminer, mais qui mettent notammen
Par enqueteurcsi, le 14.08.2017
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Date de création : 15.01.2011
Dernière mise à jour :
17.07.2011
489 articles
Article publié le:04 Mars 2011 - Auteur: Professeur N'DRIN YAO CYPRIEN - Source: Lebanco.net
« Mon Dieu ! » m'esclaffé-je, la tête tenue dans les mains, « Où sommes-nous là » ; « Que devenons-nous très chers frères ivoiriens ? » ; « pourquoi tant de haine, tant de rancoeur ? » ; « pourquoi tant de mots, tant de morts ? » ; « pourquoi ?.pourquoi ? ».
Avions-nous perdu la notion du temps ? Oh pas si vite ! Ressaisissons-nous et souvenons-nous après tout nous ne sommes pas Dieu, mais de simples mortels pour seulement un lapse de temps. C'est seulement un passage que nous effectuons sur cette terre, alors faisons des pas sages. Nous en avons besoin surtout pour l'heure. Et les « pas-sages », nous rappelle le Saint livre c'est commencer par se faire à l'idée que : « vanités tout est vanités »Ecclésiaste I,1. Toi qui me lis actuellement, rappelle-toi que tu ne vis que comme inscrit dans un processus de finitude : à chaque seconde qui passe, toi aussi tu passes. A la fin de la lecture de cette communication tu auras vieilli de dix minutes au moins, selon ton rythme de lecture. Pour mieux comprendre, je tente de te faire prendre conscience que tu n'es pas éternel. Tu es investi, depuis ta naissance dans une dynamique de déconstruction de ton être premier : du berceau, jusqu'à ce jour ; de la belle constitution de chair tendre, fraiche et dorée que tu étais dans ce beau berceau aux langes de couleur bleu ciel angélique, tu t'achèves progressivement de jour en jour, en te métamorphosant en un amas de peau asséchée et flétrie. Ton corps, initialement énergique, te lâche, peu à peu au fil du temps qui passe, jusqu'à ce que, si tu as encore de la chance, tu puisses marcher à trois pattes, loqueteux à la dépendance d'un appui, d'une canne. Et la fin de ce processus tu la sais petit rêveur : c'est dans une caisse, au fond d'une tombe, hermétiquement enfoui sous la terre, dans une totale obscurité. Et c'est justement là que tu sauras la vérité au sujet de ce que les imams et les pasteurs ont passé leur temps à te faire comprendre sur la réalité de Dieu, lorsque, la première nuit de ton séjour, en ce lieu des éternels allongés (on ne s'y lasse pas, rassure-toi), tes prédécesseurs viendront te souhaiter la bienvenue et te demander les nouvelles. Dieu, existe-t-il, ou n'existe-t-il pas ? Tu n'as pas à t'en faire, tu le sauras. Mais ne serait-il pas déjà tard ? Qu'as-tu fais de ta vie ? As-tu semé de bonnes graines en chantant des hymnes de paix à adoucir des coeurs, ou alors ta parole à contribuer à faire chuter des âmes, qui assurément seront du cortège de ceux qui viendront te souhaiter la bienvenue ? Et là, tout seul, ton épouse ne sera pas à tes côtés, tes enfants non plus ; le meilleur ami n'en parlons pas, il t'a déjà aux oubliettes ; tes idées que tu défendais vaille que vaille au péril de ta vie ( ta Côte d'Ivoire, la Franceafrique, ton fauteuil ministériel, présidentiel) tu sauras à tes dépens que si Adam et Ève n'avaient pas gouté au fruit du bien et de la connaissance, que c'est à l'origine, dans le jardin d'Eden, que l'homme y a laissé son bonheur et le reste : « vanité tout est vanité ». Il n'y avait que l'amour et la quête du bien être communautaire à rechercher ? Rien que ça. Raison pour laquelle, très cher frère, le passage à faire sur cette des hommes, ne doit être que des pas sages, car toi musulman, toi chrétien : « tu es dans le monde mais tu n'es pas du monde ». Ne cherche pas à t'y accrocher, à t'y scotcher comme le font ces leaders politiques frappés du syndrome de : « mégalo-imperium ».
Pour savoir ce que c'est que le syndrome mégalo-imperium il faut se référer tout simplement à ce qui s'est passé pour Moubarak et Ben Ali. C'est un état de surestimation de ses capacités humaines à faire de soi un surhomme, et des autres, des moins que soi, des sous hommes, dans un perpétuel désir inassouvi d'accroître sa puissance dans le cadre de l'exercice du pouvoir de manière impériale, en se hissant aux cimes des cieux près des dieux, peu importe si ses marchepieds peuvent même être constitués de dépouilles sanguinolentes de ses semblables. Seule l'ascension compte. Imbu alors de sa personne la folie de grandeur entraine ainsi le souverain à vouloir toujours être au-dessus de ce qu'il est passagèrement en un moment du temps. Et il grimpe, il grimpe, encouragé dans cette manouvre purement idéaliste par d'élogieux cantiques génuflecteurs de véreux flagorneurs lèche-culs. Comme s'il était congénitalement fondé dans et pour la fonction présidentielle, le souverain, du coup est transformé par un acte de chirurgie non pas esthétique mais psychanalytique, sorte de schizophrénie qui le propulse dans un univers féérique qui lui fait perdre de vue son passé d'enfant trainant des pieds dans la poussière avec un ventre ballonné surplombé d'un nombril en proéminence, la salive dégoulinante de lèvres entrouvertes et pendantes. Féériquement le prince nombriliste se retrouve dans un royaume en quasi suffisance de soi, pour soi et en soi. Tout est à lui, sinon tout est lui, dans un parfait recentrage de l'ordre du monde, dans lequel, il se trouve être la norme, au point que, lorsqu'advient fatalement le coup d'assommoir d'éveil à la vraie lumière de l'étincelle qui a fait découvrir à Adam et à Eve, leur nudité, en goutant le fruit défendu, le souverain échoit lamentablement de son piédestal dans le gouffre d'un profond désespoir qui le ramène inéluctablement à la réalité de son être en tant qu'être fini comme tous les autres êtres. Et cette chute vertigineuse, si ce n'est à la folie, elle entraine au coma. Pendant que les instants de strangulation du pouvoir entrainent encore Mouammar Kadhafi dans la folie, Moubarak et Ben Ali sont déjà dans des états de coma, après avoir été déposés. Triste sort, que celui de qui, par l'exercice du pouvoir, adhère le flux évènementiel de son existence sur la bande évanescente d'une vie de chimère.
Pourtant ce syndrome mégalo-imperium s'altère par la prise d'une pilule dénommée ''humilité''. L'argent, la gloire, le pouvoir, tout cet arsenal qui engendre la mégalo-imperium se prévient par l'éducation de l'être à l'humilité. L'humilité est une puissance de tempérance qui se forge dans l'âme en vue d'éviter tout déséquilibre et vacillement psychique devant toute forme de grandeur ou d'influence matérielle et financière. Elle engrange et nourrit la sérénité et maintient la dignité. Notre société en connait de paradigmatique. Pour s'en rendre compte, observez les comportements de Zady, de Tidjane Thiam, de Jean Kakou Diagou, et des Ministres Constant Bombé et Essy Amara, entre autres. Le premier, pour l'avoir côtoyé pendant la tendre enfance, à Treichville dans sa belle famille, le doyen Zadi est parti de rien pour asseoir, seulement par son intelligence et son humilité une fortune qu'il a su redistribuer avec tous ceux qui en avaient besoin tout autour de lui. Il a contribué avec d'autres cadres à construire la ville de Soubré.
Ecouter Tidjane Thiam, c'est le caractère juvénile qui transparait sans arrogance aucune, pourtant c'est un descendant d'une dynastie. Seul, chez ce jeune homme, le travail a toujours primé sur toute velléité de vaine gloire. Jean Kakou Diagou, une fois revenu à la ''casa'', à Blaukosse, le costume ôté, il se moule dans la foule et chante en chour avec sa chorale, où, ensemble font corps et âmes, sans distinction sociale et ethnique, les membres. Les Ministres Bombé et Essy Amara pouvaient faire du bruit tout autour d'eux en allant en dissidence avec leur parti, mais ils en sont restés fidèles et retenus calmes dans son coin. Malgré qu'ils aient tous été des sommités du monde la finance et de la politique, ils ont réussi humblement à se hisser au dessus du joug de l'argent et de la gloire, mieux ils les ont domptés. On peut les voir entrer et ressortir d'une Mosquée ou d'une Eglise sans sourciller de quelque doute que ce soit.
Ivoiriennes, ivoiriens mes soeurs et mes frères, il est maintenant temps de donner un sens véritable à notre vie en nous accrochant seulement à l' « l'es-sen-ciel » car tout est image. Si le ''je'', à peine prononcé, au présent pour accompagner une action, s'inscrit déjà dans le passé, pourquoi alors ne pas éviter de se prendre vainement à vaciller avec frénésie au gré de tous les courants, fusent-ils politique, idéologique, de vain culte de la personne surtout. Tous, parce qu'ils sont entrés un jour par la naissance, dans la vie, tous, un jour, passeront : Abraham est passé, Moise est passé, Elie est passé ; Soumagourou Kanté, Samory touré, Abla Pokou sont passés ; Socrate, Aristote René Descartes sont passés, Le Général De Gaulle, Mao Tsé Tung, Robert Kennedy sont passés, Félix, Houphouët Boigny, Kouamé N'Kruman, Ahmed Sekou Touré sont passés. Tous vos emblématiques leaders passeront. Tous nous passerons. Toi tu passeras. C'est pourquoi pour ne passer en vue de s'achever définitivement, il faut dès à présent répondre à l'appel de Dieu qui te souffle attendrissement à l'oreille : « laissez venir à moi les tout petits » aux coeurs légers et plein d'amour, pour qu'ensemble, baoulé, bété, dioula, gouro, agni, senoufo, koulango, avikam, ébrié, abouré, toutes les filles et tous les fils de ce beau pays, la Côte d'Ivoire, la seconde patrie du Christ, en choeur nous chantions la véritable hymne à la paix en préparation déjà à l'avènement du royaume des cieux où : « le loup et l'agneau paitront ensemble, le lion comme le bouf , mangeront la paille, Laurent Gbagbo et Alassane Dramane s'étreindront d'amour sincère et véritable et le serpent aura la poussière pour nourriture ; il ne se fera ni tort, ni dommage sur toute ma montagne sainte. » Esaïe 25
Allons à la montagne sainte.
Professeur N'DRIN YAO CYPRIEN
ndrinyc@yahoo.fr
Merçi cher aîné pour ce rappel.
Très Beau texte professeur. Très riche en enseignement.
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